L’histoire de la Fécondation In Vitro
“Le domaine de la médecine n’a pas cessé d’évoluer depuis le XIVe siècle. La pratique de la FIV ou Fécondation In Vitro a eu lieu depuis, mais sous une forme différente et avec des moyens assez rudimentaires. Vous allez savoir quand les premières expériences ont eu lieu et comment ça s’était passé, car cette méthode a vu le jour des années auparavant.”
La FIV ou Fécondation In Vitro se définit comme une aide médicale à la procréation consistant à faire féconder en laboratoire par un spermatozoïde un ovule ou ovocyte grâce à un incubateur. Aujourd’hui, la durée de toute l’opération se situe généralement entre 3 semaines et 1 mois, et une femme peut essayer deux à trois tentatives par an. Il faut savoir qu’au XIVe siècle, l’insémination artificielle fut déjà pratiquée sur des juments dans les pays arabes. La première insémination artificielle faite sur une chienne a eu lieu en 1780.
C’est Lazzaro Spallanzani, un biologiste et abbé italien (1729 – 1799) qui avait décrit et découvert la fécondation d’ovules par des spermatozoïdes et effectué le test. Par ailleurs, la première expérience sur une femme a été réalisée neuf ans plus tard, en 1789, quand John Hunter, un chirurgien écossais avait réussi une grossesse en mettant ses spermatozoïdes dans l’utérus de sa femme. C’est seulement en 1884, grâce au Docteur William Pancoast, que la première insémination artificielle réussie venant d’un donneur, fut éditée à Philadelphie. Des scientifiques et des vétérinaires ont perfectionné la technique au début du XXe siècle. Mais c’est à partir des années 40 qu’elle fut devenue une pratique courante. Une telle technique a été initialement utilisée pour améliorer les races bovines, mais a été par la suite appliquée à d’autres dont l’espèce humaine.
En 1964, les deux premières banques de sperme ont ouvert leurs portes à Tokyo (au Japon) et à Iowa City (aux Etats-Unis). Il a fallu attendre 8 ans pour la France : au dernier trimestre de 1972, ce fut à l’hôpital Necker que les premiers dons ont eu lieu. Le premier bébé issu d’une FIV, appelé Louis Brown, voit le jour au Royaume-Uni en 1978. A Bruxelles, une véritable révolution concernant l’infertilité masculine fut enclenchée en 1992 car c’était dans cette capitale belge qu’a été réalisée l’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes.
A noter que les femmes françaises de moins de 43 ans ayant pratiqué une Fécondation In Vitro sont couvertes par la Sécurité Sociale. C’est une technique réalisée sous certaines conditions.
Les termes techniques à savoir concernant la FIV pour mieux la comprendre
Mise à part l’histoire de la FIV, il faut comprendre que les termes généralement utilisés en matière de fécondation in vitro sont complexes. Voici quelques vocabulaires qui vous aideront sûrement à apprendre beaucoup plus à leur propos.
Procréation médicalement assistée ou PMA
C’est un terme employé pour définir l’ensemble des pratiques cliniques favorisant la conception d’un enfant sur un couple infertile.
Assistance médicale à la procréation ou AMP
C’est le législateur français qui a défini l’AMP ou Assistance médicale à la procréation. Le but est de délimiter l’emploi des techniques de PMA par des couples infertiles qui ne peuvent pas enfanter.
Gestation par autrui ou GPA
C’est une pratique qui consiste à suivre les méthodes PMA mais dans laquelle l’embryon, obtenu par fécondation entre le sperme et l’ovule d’un couple demandeur, est déposé dans l’utérus d’une tierce femme, nommée « mère porteuse ». Cette dernière va mener à terme la grossesse et donnera naissance à un bébé, « génétiquement enfant » du couple demandeur.
Procréation pour autrui ou PPA
Une tierce personne ou la « mère porteuse » procure l’ovule et porte l’enfant. A la différence du GPA, le bébé n’aura pas les mêmes gènes que le couple demandeur.