Survivre au désert spirituel : une expérience transformante avec Dieu
Salut les filles ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : le désert spirituel. Vous savez, ces moments où on se sent loin de Dieu, où on doute de sa présence et de son amour, où on a l’impression de prier dans le vide. Ça vous est déjà arrivé ? Moi oui, et je vais vous raconter comment j’ai vécu cette expérience transformante avec Dieu.
Le désert spirituel : quand la foi est mise à l’épreuve
Le désert spirituel, c’est un peu comme le désert géographique : c’est un lieu aride, hostile, où on manque de tout. Sauf que là, ce n’est pas de l’eau ou de la nourriture qui nous fait défaut, mais de la grâce et de la consolation divine. C’est comme si Dieu se taisait, se cachait, se retirait de nous. On ne ressent plus sa présence, on n’entend plus sa voix, on ne voit plus ses signes.
Le désert spirituel peut avoir plusieurs causes : une épreuve personnelle ou collective, un péché non confessé, une routine spirituelle, une tentation du malin… Mais quelle que soit la cause, le résultat est le même : on se sent seul, triste, découragé. On se demande si Dieu existe vraiment, s’il nous aime vraiment, s’il a un plan pour nous. On se demande si notre foi a un sens, si notre vie a une valeur.
Mon expérience personnelle dans le désert spirituel
Je vais vous confier quelque chose : j’ai traversé le désert spirituel il y a quelques mois. C’était après le confinement, quand tout a repris son cours normal. J’avais l’impression que rien n’avait changé, que tout était vain. Je n’avais plus envie de prier, de lire la Bible, d’aller à l’église. Je me sentais loin de Dieu, et je me disais qu’il s’était éloigné de moi.
Se sentir loin de Dieu : doutes et questionnements
Je me posais plein de questions : pourquoi Dieu permet-il tant de souffrances dans le monde ? Pourquoi ne répond-il pas à mes prières ? Pourquoi ne me parle-t-il pas ? Est-ce que je crois vraiment en lui ? Est-ce que je l’aime vraiment ? Est-ce qu’il m’aime vraiment ?
Je doutais de tout : de Dieu, de moi-même, de ma foi. Je me sentais perdue, sans repères, sans direction. Je ne savais plus qui j’étais ni où j’allais.
La souffrance de la sécheresse spirituelle
Je souffrais beaucoup de cette sécheresse spirituelle. Je n’avais plus de joie, plus de paix, plus d’espérance. Je n’avais plus de goût à rien. Je m’ennuyais, je m’isolais, je me renfermais sur moi-même.
Je me comparais aux autres chrétiens qui semblaient si heureux, si fervents, si proches de Dieu. Je me disais que j’étais nulle, que je ne valais rien, que je ne méritais pas l’amour de Dieu.
Le sentiment d’abandon et d’inutilité
Je me sentais abandonnée par Dieu. Je me disais qu’il m’avait oubliée, qu’il ne s’intéressait pas à moi, qu’il ne se souciait pas de moi. Je me disais qu’il avait mieux à faire que de s’occuper de ma petite vie sans intérêt.
Je me sentais inutile dans le royaume de Dieu. Je me disais que je ne servais à rien, que je ne faisais rien de bien, que je n’avais aucun don ni aucune mission. Je me disais que j’étais un poids mort pour l’Église et pour le monde.
L’émergence d’une transformation dans le désert
La révélation de la présence de Dieu
Il y a quelques mois, j’ai traversé une période très dure dans ma vie. J’avais des problèmes à l’école, avec mes parents, avec mes amies… Je me sentais rejetée, incomprise, inutile. Je me demandais pourquoi Dieu me laissait vivre ça, pourquoi il ne me venait pas en aide. Je priais, je lisais ma Bible, mais je ne ressentais rien. J’avais l’impression que Dieu était silencieux, absent, indifférent.
Mais un jour, alors que j’étais en train de pleurer dans ma chambre, j’ai entendu une voix douce et rassurante me dire : “Je suis avec toi, je ne t’abandonne pas, je t’aime”. J’ai été surprise, émue, bouleversée. C’était la voix de Dieu ! Il me parlait ! Il me faisait savoir qu’il était là, qu’il voyait ma souffrance, qu’il se souciait de moi. J’ai réalisé que Dieu n’était pas loin de moi, mais qu’il était tout près de moi. Il était dans le désert avec moi !
L’apprentissage de la confiance en Dieu
Après cette expérience, j’ai commencé à changer ma façon de voir les choses. Au lieu de me plaindre de ma situation, j’ai décidé de faire confiance à Dieu. Je me suis dit qu’il avait un plan pour moi, qu’il voulait me faire grandir, qu’il voulait me bénir. Je me suis dit qu’il savait ce qu’il faisait, qu’il avait le contrôle de tout, qu’il était fidèle à ses promesses.
J’ai donc décidé de lui remettre ma vie entre ses mains. Je lui ai dit : “Seigneur, je te fais confiance. Fais ce que tu veux de moi. Conduis-moi où tu veux. Je te suis”. J’ai arrêté de m’inquiéter pour l’avenir, j’ai arrêté de chercher à tout comprendre, j’ai arrêté de vouloir tout contrôler. J’ai simplement fait confiance à Dieu.
L’obéissance malgré l’incompréhension
Faire confiance à Dieu implique aussi de lui obéir. Et parfois, ce n’est pas facile. Parfois, Dieu nous demande de faire des choses qui nous semblent illogiques, impossibles ou dangereuses. Parfois, Dieu nous demande de sortir de notre zone de confort, de renoncer à nos envies ou à nos habitudes, de prendre des risques ou des sacrifices.
C’est ce qui m’est arrivé quand Dieu m’a demandé de changer d’école. Au début, je n’ai pas voulu l’écouter. Je me suis dit : “Mais pourquoi ? Je suis bien ici ! J’ai mes amies ! J’aime mes profs ! Je connais les lieux !”. Je me suis dit que c’était trop dur, trop compliqué, trop risqué. Mais Dieu m’a répété : “Change d’école”. Il m’a dit : “C’est pour ton bien. C’est là que je veux te conduire. C’est là que tu vas rencontrer des personnes qui vont t’encourager et t’édifier. C’est là que tu vas découvrir ta vocation et ta mission”.
Alors j’ai obéi à Dieu. Même si je ne comprenais pas tout. Même si j’avais peur. Même si j’avais mal. J’ai obéi à Dieu.
La louange même sans la vision
Obéir à Dieu n’a pas été facile. J’ai dû affronter des obstacles,
Salut les filles ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : comment survivre au désert spirituel et en sortir transformée. Vous savez, ces moments où on se sent loin de Dieu, où on n’a plus envie de prier, de lire la Bible, d’aller à l’église… Ces moments où on se sent vide, triste, découragée… Ces moments où on se demande si Dieu existe vraiment, s’il nous aime, s’il a un plan pour nous… Eh bien, je suis passée par là, et je peux vous dire que c’est une expérience très difficile, mais aussi très enrichissante. Voici ce que j’ai appris du désert spirituel.
Les enseignements tirés du désert spirituel
Le renoncement à soi-même
Dans le désert spirituel, on est confronté à nos limites, à nos faiblesses, à nos péchés. On réalise qu’on ne peut pas tout contrôler, qu’on ne peut pas tout faire par nous-mêmes, qu’on a besoin des autres et surtout de Dieu. On apprend à s’adapter à l’environnement et aux autres, à ne pas imposer notre volonté, à respecter les différences. On apprend aussi à être humble et reconnaissant pour ce qu’on a, à ne pas se plaindre ni se comparer aux autres. On apprend enfin à renoncer à notre égoïsme, à notre orgueil, à notre confort, pour suivre Jésus et porter sa croix.
La relaxation à ses pieds
Dans le désert spirituel, on est invité à se reposer en Dieu, à lui faire confiance et à lui obéir. On apprend à respecter le rythme de la nature, à ne pas être pressé ni stressé, à vivre au jour le jour. On apprend aussi à se confier à Dieu dans la prière, à lui remettre nos soucis, nos peurs, nos doutes. On apprend encore à écouter sa parole dans la Bible, à méditer ses promesses, ses commandements, ses enseignements. On apprend enfin à se rapprocher de Dieu et à dépendre de lui pour tout.
L’écoute de sa voix
Dans le désert spirituel, on est appelé à écouter la voix de Dieu dans notre cœur. On apprend à faire face au silence et à l’introspection, à ne pas fuir ni se distraire avec des choses futiles. On apprend aussi à discerner la volonté de Dieu pour notre vie, à ne pas suivre nos envies ni celles des autres. On apprend encore à être sensible et responsable spirituellement, à ne pas ignorer ni résister au Saint-Esprit qui nous guide et nous corrige. On apprend enfin à obéir et à témoigner de Dieu autour de nous.
La sanctification
Dans le désert spirituel, on est amené à se sanctifier devant Dieu. On apprend à affronter les épreuves et les tentations qui nous éprouvent et nous purifient. On apprend aussi à se repentir de nos péchés et à demander pardon à Dieu et aux autres. On apprend encore à être pur et saint devant Dieu et les hommes. On apprend enfin à ressembler de plus en plus à Jésus dans nos pensées, nos paroles et nos actes.
Voilà les filles ! J’espère que ce partage vous a plu et vous a encouragé. N’ayez pas peur du désert spirituel ! C’est une occasion unique de grandir dans la foi et dans l’amour de Dieu. Il ne vous abandonnera jamais ! Il vous accompagne dans chaque étape du chemin ! Il vous prépare une sortie glorieuse ! Soyez bénies !
Le livre “Peuples du désert” de Philippe Frey
Ce livre a littéralement changé ma vie; “Peuples du désert” de Philippe Frey est un livre qui raconte le voyage de l’auteur à travers les grands déserts du monde, à la rencontre des nomades qui y vivent. Il nous fait découvrir leur culture, leur mode de vie, leur sagesse et leur foi. C’est un livre qui m’a beaucoup appris sur moi-même et sur ma relation avec Dieu. Je vais vous partager quatre enseignements marquants que j’ai tirés de ce livre.
Le premier enseignement,
c’est que le désert est un lieu de défi et de dépassement de soi. L’auteur nous décrit les conditions extrêmes du désert : la chaleur, la soif, le vent, le sable, les bêtes sauvages… Il nous montre comment les nomades font face à ces difficultés avec courage, endurance et ingéniosité. Ils savent s’adapter, se protéger, se nourrir et se déplacer dans cet environnement hostile. Ils ne se plaignent pas, ils ne se découragent pas, ils avancent avec confiance. Cela m’a fait réfléchir à mes propres épreuves et à ma façon de les affronter. Est-ce que je me laisse abattre par les problèmes ? Est-ce que je me lamente sur mon sort ? Est-ce que je fais confiance à Dieu pour me soutenir et me guider ? Le désert m’a appris à être plus forte, plus courageuse et plus confiante.
Le deuxième enseignement,
Le désert est un lieu de silence et de solitude. L’auteur nous fait ressentir le calme et la paix du désert, loin du bruit et de l’agitation du monde. Il nous explique comment les nomades apprécient ce silence et cette solitude, qui leur permettent de se ressourcer, de méditer et de prier. Ils savent écouter le souffle du vent, le chant des oiseaux, le murmure des étoiles. Ils savent se parler à eux-mêmes, se parler à Dieu, se parler aux ancêtres. Ils savent se connaître, se comprendre, se pardonner. Cela m’a fait réaliser à quel point je suis souvent distraite et dispersée par les sollicitations extérieures. Est-ce que je prends le temps de me retrouver avec moi-même ? Est-ce que je prends le temps de me retrouver avec Dieu ? Est-ce que je prends le temps d’écouter ma voix intérieure, celle qui me dit ce qui est bien et ce qui est mal ? Le désert m’a appris à être plus attentive, plus réfléchie et plus priante.
Le troisième enseignement,
Le désert est un lieu de partage et de solidarité. L’auteur nous fait découvrir la générosité et l’hospitalité des nomades du désert, qui accueillent les voyageurs avec bienveillance et respect. Il nous montre comment ils partagent tout ce qu’ils ont : l’eau, la nourriture, le feu, la tente… Il nous raconte comment ils s’entraident, se soutiennent, se protègent les uns les autres. Ils savent vivre en communauté, en harmonie avec la nature et avec Dieu. Ils savent donner sans compter, recevoir sans exiger, remercier sans oublier. Cela m’a fait prendre conscience de ma tendance à être égoïste et individualiste. Est-ce que je partage ce que j’ai avec ceux qui en ont besoin ? Est-ce que j’accueille les autres avec ouverture et respect ? Est-ce que je reconnais les bienfaits de Dieu dans ma vie ? Le désert m’a appris à être plus généreuse, plus accueillante et plus reconnaissante.
Le quatrième enseignement,
Le désert est un lieu de rencontre et de communion avec Dieu. L’auteur nous fait vivre sa propre expérience spirituelle dans le désert, où il a senti la présence et l’action de Dieu dans sa vie. Il nous dit comment il a prié avec ferveur, loué avec joie, adoré avec humilité. Il nous dit comment il a reçu des grâces, des révélations, des guérisons. Il nous dit comment il a été transformé par l’amour de Dieu, qui l’a purifié de ses péchés, renouvelé dans son esprit, fortifié dans sa foi. Cela m’a fait envier sa relation intime et profonde avec Dieu. Est-ce que je cherche à rencontrer Dieu dans ma vie ? Est-ce que je lui parle avec sincérité, lui rends gloire avec enthousiasme, lui obéis avec fidélité ? Est-ce que je me laisse transformer par son amour, qui me sanctifie, me rend semblable à lui, me fait participer à sa vie ? Le désert m’a appris à être plus amoureuse, plus louangeuse et plus obéissante.
En conclusion,
je vous recommande vivement de lire ce livre, qui vous fera voyager dans les grands déserts du monde et vous fera découvrir les richesses des peuples du désert. Mais surtout, ce livre vous aidera à traverser vos propres déserts spirituels, ces moments où vous vous sentez loin de Dieu, découragés, tentés…
À vous, mes chères amies, à bientôt !