Trois ans, Papa, une éternité et un instant à la fois
Chaque jour est un rappel de ton absence, Papa, mais aussi de l’amour et de la sagesse que tu as laissés derrière toi.
Jasmine
Ce matin, alors que je courais à travers les bois, chaque détail de la nature me ramenait à toi. Le parfum de l’air frais, le craquement des feuilles sous mes pas, c’était comme si tu étais là, à mes côtés. Chaque sensation était un écho de ta présence, si vive, si réconfortante, comme une caresse apaisante sur mon âme.
Je courais pour nous deux, Papa. J’inspire la vie à pleins poumons, savourant chaque instant avec une intensité presque palpable. Je célébrais l’existence, comme tu me l’as enseigné, avec gratitude et émerveillement. Je vivais pour toi, pour nous, pleinement, ardemment, chaque battement de mon cœur était un hommage à ta mémoire.
C’était notre course matinale, notre rituel sacré. Juste nous deux, unis par un lien indéfectible qui transcende le temps et l’espace. Je vibrais de tout mon être, portée par notre complicité, une danse harmonieuse de souvenirs et d’émotions.
Une larme a coulé sur ma joue, un mélange doux-amer de joie et de chagrin. Tu es là, Papa, en moi pour toujours. Et je respire, je cours, je vis pour nous deux. Chaque souffle est un souvenir, chaque pas est une promesse, chaque battement de cœur est un murmure d’amour. Tu es parti, mais tu es toujours avec moi, dans chaque moment, dans chaque souvenir, dans chaque battement de mon cœur. Et je continue à courir, à respirer, à vivre, pour nous deux.
Trois ans, Papa.
Trois ans de changements, de rencontres, de croissance. Je suis devenue une femme que tu n’as jamais connue, une femme que j’aurais aimé te présenter. Chaque nouvelle expérience, chaque nouvelle rencontre, chaque moment de joie et de tristesse, je les ai vécus sans toi. Je ne suis plus la même, Papa. J’ai évolué, j’ai mûri, j’ai appris. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai aimé. J’ai vécu des moments que j’aurais voulu partager avec toi, des moments que tu aurais apprécié, des moments qui nous auraient rapprochés encore plus.
Et pourtant, malgré tout ce qui a changé, une chose reste constante : la douleur de ton absence. Elle est là, toujours présente, un rappel constant de la place vide que tu as laissée dans ma vie. Cette pensée est déchirante, elle ravive la douleur, elle rend ton absence encore plus réelle. Mais je sais que tu serais fier de la femme que je suis devenue. Et même si tu n’es plus là pour le voir, je continue à vivre, à grandir, à évoluer, pour toi, pour moi, pour nous. Tu es toujours avec moi, Papa, dans mon cœur, dans mes pensées, dans la femme que je suis devenue. Et ça, rien ne pourra jamais le changer.
Alors ce soir, je m’assois avec une plume à la main et une feuille blanche devant moi. Je prends une profonde inspiration et je commence à écrire, mon cher Papa. Chaque mot est un souvenir, chaque phrase est un hommage à toi. Tu me manques, inlassablement, et cette lettre est ma façon de te garder près de moi.Je veux que tous ceux qui t’ont connu et aimé se souviennent de toi en ce jour anniversaire. Je veux qu’ils se souviennent de ton sourire, de ta voix, de ta bonté. Je veux qu’ils se souviennent de la façon dont tu as touché leurs vies, de la façon dont tu as rendu le monde meilleur par ta simple présence.
Et alors que la nuit tombe, je lève les yeux vers le ciel. Chaque étoile est une pensée pour toi, chaque étoile est un cœur qui s’illumine en ton honneur. Elles scintillent dans la nuit, comme autant de témoignages de l’amour que nous te portons. Alors oui, tu me manques Papa. Mais je sais que tu es là, dans chaque étoile, dans chaque pensée, dans chaque mot de cette lettre. Et même si je ne peux pas te voir, je peux sentir ta présence, aussi réelle et aussi forte que jamais.Et alors que je termine cette lettre, je sais que quelque part, tu es en train de la lire, et tu souris. Et ça, c’est le plus beau cadeau que je puisse espérer. Tu es là, Papa, en moi pour toujours. Et je respire, je cours, je vis pour nous deux. Chaque souffle est un souvenir, chaque pas est une promesse, chaque battement de mon cœur est un murmure d’amour. Tu es parti, mais tu es toujours avec moi, dans chaque moment, dans chaque souvenir, dans chaque battement de mon cœur. Et je continue à courir, à respirer, à vivre, pour nous deux. Je t’aime, Papa. Toujours.
Deux ans déjà depuis ton départ…
Deux ans, une éternité et un instant à la fois. Le temps a peut-être apaisé la douleur aiguë de ton départ, Papa, mais le manque est toujours là, omniprésent, pesant comme une ancre. Chaque week-end, je fais le court trajet jusqu’à toi, un pèlerinage de l’amour et du souvenir. “Coucou Papa”, je murmure, ma voix tremblante trahissant l’émotion qui me submerge.
Je prends soin de toi avec une tendresse infinie, effleurant chaque détail comme si c’était un trésor précieux. Tu es là, si près que je peux presque te toucher, et pourtant la séparation est aussi vaste que l’océan. C’est un paradoxe déchirant, une douleur douce-amère qui me rappelle à la fois ta présence et ton absence.
Et alors, je t’embrasse, chaque baiser est un message d’amour, un lien invisible qui nous unit malgré la distance. Mon cher Papa adoré, pas un jour ne passe sans que je ne pense à toi. Tu es toujours dans mon cœur, dans mes pensées, dans chaque souffle que je prends. Et même si la douleur est parfois insupportable, je sais que l’amour que nous partageons est plus fort que tout. Tu es parti, mais tu n’es jamais vraiment loin. Et pour ça, je suis éternellement reconnaissante. Je t’aime, Papa. Toujours.
Ce matin, la réalité m’a frappée de plein fouet.
Mon père, mon modèle, a succombé ce matin après des mois de lutte acharnée contre la maladie. Sa bravoure durant cette épreuve a été une leçon de vie, et je suis emplie d’admiration pour lui. Cependant, une tristesse profonde et une colère intense m’envahissent. Le cancer a pris mon père, l’essence même de la gentillesse, le meilleur des papas. Il méritait de jouir encore de la vie, de ses amis, de sa famille, de ses petits-enfants…
Le 12 janvier 2020, dans l’atmosphère froide et stérile de la salle des urgences, je lui avais fait une promesse. Une promesse remplie d’espoir et de détermination : nous allions le guérir. Nous allions combattre cette maladie ensemble, main dans la main, peu importe les obstacles sur notre chemin. Chaque jour depuis, nous avons lutté. Nous avons affronté chaque défi, chaque revers avec courage et résilience. Nous avons tenu bon, espérant contre toute attente que nous pourrions renverser le cours des choses. Mais aujourd’hui, je dois faire face à une réalité cruelle et impitoyable : nous avons perdu cette bataille. Malgré tous nos efforts, malgré toute notre volonté, le cancer a eu le dernier mot. Cette réalisation est déchirante. Elle me laisse avec un sentiment de vide et d’impuissance. Elle me rappelle que, malgré toutes nos avancées médicales, malgré toute notre technologie, nous restons parfois impuissants face à la nature. C’est un moment de profonde tristesse, un moment de deuil. Mais c’est aussi un moment de réflexion. Car même si nous avons perdu cette bataille, nous n’avons pas perdu la guerre. Nous continuerons à lutter, à chercher des solutions, à espérer. Pour tous ceux qui sont encore en train de se battre, pour tous ceux qui ont encore besoin de nous. Pour mon papa, qui a combattu avec tant de courage jusqu’à la fin.
À tous ceux qui ont eu la chance de connaître mon père, de ressentir son amour, de partager un moment de leur vie avec lui, je vous implore de bien vouloir lui dédier une pensée ce soir. Même si certains ont choisi de prendre un chemin différent du mien, je vous en supplie, gardez-le dans vos souvenirs… Qu’il trouve la paix là-haut, qu’il retrouve sa joie de vivre, son sourire chaleureux, sa bonté incomparable et son humour subtil. Et qu’il sache que notre amour pour lui est éternel. Adieu, mon cher papa…